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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 04:03

ou peinture T'chan

Explication tirée du site : http://www.groensteen.net



La philosophie Sumi-e


Le Sumi-e est associé au yin-yang, la dualité du yin-yang est très présente. Le fond blanc de la page fait corps avec le dessin, il en fait partie intégrante, il ya contraste et harmonie entre les vides du blanc et les marques nerveuses et vivantes de l'encre.

L'art du Sumi-e est une méditation et une réflexion avant le dessin, dans la préparation des matériaux, dans l'acte de peindre, le sumi-e est un exercice spirituel lié à la contemplation.

La nature joue un rôle important dans le sumi-e. Le Sumi-e exprime le besoin des hommes de décrypter les modèles du monde et de vivre selon eux. Les sujets ne sont jamais peints dans l'intérêt de l'art, ils sont des expressions vivantes des forces invisibles au travail dans l'univers. Le Sumi-e est une symbolique.

Il y a beaucoup de symboles différents dans la peinture sino-japonaise actuelle et traditionnelle. Les plus communs sont le prunier, l'orchidée, le bambou, et le chrysanthème. Les pins sont également très communs, représentant la survie dans un environnement dur ou l'esprit intangible de l'âge.

Matériaux

Les pinceaux (fude) 

En Asie les pinceaux pour le Sumi-e sont faits de poils de chèvre, de loup, et de poils de cerfs etc... Il est le plus important qu' un pinceau puisse faire des lignes dans différentes nuances. C'est-à-dire, la tête de la brosse doit tenir compte des courses appuyées et légères et aussi bien que la tonalité. Un bon pinceau de sumi-e doit permettre de créer différentes valeurs de ton et dégradés, et il doit changer la forme de la ligne en même temps. Les poils du pinceau ne doivent pas être trop flexibles.

Les pierres à encre (suzuri)

Les pierres à encre pour le Sumi-e sont en shiste. Elle sont préférables à celles moulées en terre-cuite trop rugeuses. Une pierre de meulage a habituellement un réservoir pour l'eau à côté de la surface sur laquelle vous utilisez les pains d'encre. Choisissez des pierres à grains très fins pour permettre à votre encre de garder toutes ses propriétés plastiques.

Les pains d'encre (sumi)

Les pains d'encre sont un amalgame de différents colorants.. L'art du Sumi-e distingue les pains d'encre bleutés et les pains d'encre virant vers le sépia. Très populaire au Japon, l'encre bleutée est faite à partir de la suie du bois de pin brûlé. L'encre brune est faite à partir de la suie d'huile de graine de colza. Les particules de colorant brun sont plus petites et réfléchissent plus de lumière. Les peintres et les calligraphes chinois préfèrent souvent l'encre brune.

Les pains d'encre contiennent souvent des graisses organiques comme liant. De ce fait, ils peuvent se corrompre ou s'oxyder rapidement s'ils ne sont pas stockés correctement. Prenez-en grand soin en les séchant et en les enveloppant après chaque utilisation. Les pains d'encre sont très sensibles; ils peuvent également se dessécher et devenir fragiles. La pierre à encre doit être constamment nettoyée, car l'encre en obstruera sa surface.

Pour peindre il est indispensable pour d'avoir au moins deux récipients - un pour l'eau et un autre pour diluer et mélanger différentes nuances d'encre. Evitez les godets à bords coupants, car ceux-ci pourraient endommager les poils de vos pinceaux. En outre, un chiffon humide de coton aidera à essuyer et doser la quantité d'encre necessaire dans les poils du pinceau.

Le papier

Il y a plusieurs options dans le choix des papiers , mais les meilleurs papiers sont faits à partir des fibres de gampi ou de kozo (fibres de mûriers). Kitikata est un bon type de gampi à employer. Les noms japonais pour les types de papier communs sont Gashen-shi, Kozo-shi, et MA-shi. Habituellement ils sont nommés selon les différentes régions de provenance au Japon. Hosho, Kochi, et Sekeishu sont d'autres exemples des papiers de kozo.

Technique

La technique fondamentale du Sumi-e s'apprend en pratiquant la calligraphie. Ceci permet à l'artiste de se concentrer sur le cheminement du pinceau sans devoir s'inquiéter des couleurs et de la composition. Il est impossible de corriger le trait une fois sur le papier, l'artiste doit avoir un shéma complet dans sa conscience avant de commencer.

Cette technique exige un mélange de contrôle de soi et de spontaneïté. C'est l'harmonie intérieure qui guide la main et mène le pinceau selon l' expression des sentiments intérieurs de l'artiste. Le sumi-e est un exercice spirituel, ainsi la méditation et la planification sont primordiales. Par exemple le râpage du pain d'encre sur la pierre à encre dure un certain temps, et ce temps est consacré à la méditation. Il est construit sur le signe "huit" allant dans les deux sens du réservoir de l'encre (océan) à la surface de meulage (terre).

La formation à l'art du Sumi-e est longue et difficile, mais ceux qui persévèrent sont récompensés. Le pinceau est vertical et perpendiculaire au papier. il doit être tenu légèrement entre deux ou trois doigts et votre pouce. le pinceau doit-être tenu au milieu du manche, loin de la tête, de sorte que votre bras soit presque parallèle à la surface de travail. En faisant des traits de pinceau, la main et le poignet se déplacent jamais ou à peine. C'est le bras qui doit effectué la plus grande partie du travail.

Le Sumi-e 


Sumi-e, est aussi appelé le "suiboku-ga", dessin monochrome japonais à l'encre, cette technique de dessin est née en Chine et elle a été reprise par les artistes japonais au 14e siècle grâce aux moines boudhiste Zen. La peinture Sumi-e et la calligraphie chinoise sont liées car la technique du pinceau dans ces deux disciplines est identique.

Le Sumi-e représente une forme d'art à part entière, mais cet aussi une philosophie. Le Sumi-e est l'expression de la perception de l'artiste et il tranmet l'essence ce ce qu'il représente, plante, animal, etc. Contrairement à la peinture occidentale c'est la suggestion qui supplante le réalisme

La peinture orientale Sumi-e est constitué seulement d'encre noire, c'est simplification la plus élevée de la couleur en comparaison avec la peinture occidentale qui utilise toute la palette de couleur pour former lumières et ombres.

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 03:56

Voici venue ma présentation, 

je vais la faire très succincte car le but n'est pas ma vie.

J'ai cependant 45 ans et c'est à cet âge que j'ai enfin trouvé la Révélation.

Depuis toujours, j'ai aimé les travaux manuels, j'ai touché à tout : 

- couture quand mes enfants sont nés, je me suis bien éclatée mais depuis qu'ils sont des ado. plus question pour eux d'avoir des vêtements faits maison et puis c'est sûrement beaucoup moins chers de les acheter que d'aller trouver des tissus, le fil, les fermetures, les boutons, etc ... et puis quel casse-tête !

- de la broderie genre Tifaifai ... donc pas mal tripoté les aiguilles. Et depuis l'année dernière j'ai vendu ma machine à coudre et balancé tous les accessoires pour alléger les cantines (car je déménage beaucoup) ; il fallait donc faire le tri et des choix (soupirs).

- de la peinture : l'aquarelle. 

et cela depuis une 20aine d'années, tout timidement mais ce n'était pas çà.

Une 20 aine d'années mais pas tout du long. Si bien que j'ai des blocs de papier qui ont pris de la moisissure. Eux aussi, ils ont fait les voyages avec moi.

Dans cette technique, je me sentais restreinte.

Je ne voyais vraiment pas Où j'allais vraiment m'y éclater.

Puis quand je vois tout ce qui se fait autour de moi dans ma famille, j'ai perdu le courage.

- le perlage aussi ...

j'en ai fait pas mal pour le marché d'une Association, pour mes amies et moi-même mais vu le temps qui passe et les yeux qui fatiguent, ne supportant plus d'avoir à enfiler le fil dans un chat, et les trous des perles, fallait bien renoncer un jour.

Mais, prise de désarroi : les perles qui s'entassent et qui sont tristes,  fallait que je fasse quelque chose , j'ai travaillé une série de bijoux que j'ai vendus et offerts. C'était au mois de mai dernier.

Mais c'était pas çà non plus. J'aimais mais cela n'allait pas très loin dans mes aspirations et Inspirations.

Vite limitée en matières premières, c'était trop chiant ...

Je tournais donc en rond, en boucle ... une impasse.

Puis un Jour !!!! Révélation !!!! suite à une amie qui m'avait sorti : courbes, oriental ....

Je ne voyais pas  quoi.

Puis un beau jour, pendant que je cherchais des livres, je tombe sur un livre : peinture orientale > le Sumi-e

C'était vers le mois de juillet !

Waouhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! début d'une belle histoire et Grande Histoire d'Amour.

Je crois que j'ai trouvé le truc de ma vie !

Et j'ai appris que cela s'appelait le SUMI-E (nom japonais qui veut dire peinture à l'encre de Chine) ou bien peinture tchuan.

 

Mais comment commencer ?

Je fais des recherches sur le net ....

 

(suite dans le prochain article)

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 03:16

Bonjour,

 

L'idée m'est venue de faire un blog car je me voulais faire un journal pour garder des traces et voir mon évolution, genre Book.

Et puis 1 pierre 2 coups, mes amis et familles du monde entier n'ont plus qu'à surfer sur mon blog pour voir mes crayonnages.

Juste pour vous faire partager ces moments et papiers.

Je n'ai aucune prétention juste peut-être avoir des critiques pour voir ce qui ne va pas dans les compositions.

Cela m'aiderait à mieux voir.

 

Je compte donc sur vous.

 

 

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17 avril 2005 7 17 /04 /avril /2005 23:03

N'hésitez pas à déposer vos autographes, vos commentaires sont les bienvenus. Merci

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  • : le souffle du pinceau
  • : sumi-e, peinture tchan, bambou, peinture chinoise, orchidées,
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Poésie

"Stupéfiante peinture. Sans dessin, ni limite ...

Chanson sans paroles ... ni art ... sans le soutien des formes.

Sans esquisse ... sans histoire ... sans fable ... sans allégorie ...

Sans corps et sans visage ... née de l'unique vertu des tonalités ...

Une effusion lyrique, tout simplement.

Où le coeur parle ... se révèle ... et chante ses émotions."

Louis Gillet (1876 -1943)

En voyant Les Nymphéas de Claude Monet pour la première fois.

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